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Qui est Patricia Badin ?
Liberté d’expression
Patricia Badin croit en la liberté d’expression. En dansant le Twerk, elle exprime tous les aspects de son identité et de sa créativité.
« Danser le Twerk me permet d’exploiter toute la palette créative que j’ai étoffée par mes expériences de vie. Je n’ai aucune limite artistique »
Du Palace au Baron, jusqu’au Palais de Tokyo, en passant par le Musée du quai de Branly à L’Opéra de Paris Garnier où elle danse en 2019 pour les 70 ans de Longchamp sous la direction artistique de Dimitri Chamblas.
« Je me libère de mes peurs et des préjugés de la société dans laquelle je vis. Je ne m’identifie plus à la moindre limitation, quelle qu’elle soit. Dans mon esprit, ma liberté est totale.
Originaire de La Guadeloupe, Patricia Badin grandit en France, à Paris. Elle se souvient d’être, enfant, la seule fille noire de son quartier du 7ème, ainsi que d’être passée chaque matin sur le chemin de l’école devant la maison de Serge Gainsbourg.
Après une carrière dans la mode, à 40 ans, Patricia retourne sa vie et se reconvertit dans la danse.
Son énergie éblouissante et son talent la propulsent sur les plus mythiques pistes de danse de Paris.

son mantra
« Exprimez-vous librement, soyez-vous même »
Confiance en soi
Le Twerk, une danse libératrice ?
MUSOYA
Ci-contre, découvrez l’une de mes prestation MUSOYA, qui signifie « féminité » en bambara (langue du Mali), est une performance de Patricia Badin (danseuse et artiste performeuse), en collaboration avec Divine Southgate-Smith (artiste transdisciplinaire).
Cette œuvre est née de discussions, interviews et ateliers, et propose une revalorisation du regard noir à travers une création audio-visuelle mêlant Twerk, Afro-Fusion, improvisation et film. La mise en scène, volontairement sobre et brute, remplace la voix d’un MC de Dancehall par une narration filmique. C’est une célébration puissante du corps féminin noir en mouvement.
La performance explore la place et l’évolution du Twerk, notamment dans la culture jamaïcaine du Dancehall, tout en retraçant ses racines dans les danses africaines ancestrales et afro-caraibèenne, centrées sur les mouvements isolés des hanches, du bassin et du ventre. Bien que le mot « Twerk » vienne de la contraction de « twist » et « jerk », popularisé en 1993 par DJ Jubilee, la pratique elle-même est bien plus ancienne, remontant à l’Afrique précoloniale.
MUSOYA souligne la dimension intime et spirituelle du Twerk, qui est souvent mal perçu, sexualisé à outrance ou diabolisé, y compris au sein des communautés noires. Cela entraîne une honte intériorisée et une répression culturelle, héritées de regards coloniaux et européens, qui ont souvent considéré les expressions africaines comme sauvages ou immorales.
Enfin, la performance aborde aussi les paradoxes du Dancehall : un espace de libération, mais aussi de discours parfois sexistes ou homophobes.